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L'Orpheline Angloise, ou Histoire de Charlotte Summers - Fielding - 1751

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PREMIÈRE TRADUCTION FRANÇAISE. 1751

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4 volumes, 147 x 82 mm., pp. [ii], iv, 315 ; [ii], 328 ; [ii], 283 ; [ii], 345.

Frontispice gravé par P. Andine dans chaque volume, reliure en veau de l'époque, dos plats à caissons à motif floral, tranches dorées, triples filets dorés sur les plats, coiffes et coins légèrement usés.

Aux armes de Anne-Marguerite-Gabrielle de Beauvau-Craon Maréchale de Lévy Mirepoix.

L'original anglais, sur lequel cette version française est calquée, est souvent attribué, à Sarah Fielding.

Très bel exemplaire de cet ensemble.

 

"La Maréchale de Mirepoix, appréciée de Louis XV, faisait partie de son cercle d'intimes ; amie de Madame de Pompadour puis, plus tard, de Madame du Barry, elle gravitait dans l'entourage direct du souverain qui savait fort bien récompenser la Maréchale de sa <complaisance>, Son rôle d'amie de la favorite ne lui valait pas que des amitiés, puisque son frère et toute la Cour jugeaient sévèrement l'aide qu'elle apportait à la nouvelle favorite. La complaisance de la Maréchale s'explique, en grande partie, par le train de vie qu'elle menait car la chose n'était un secret pour personne à la Cour, la Maréchale aimait le luxe et se ruinait au jeu". "Le Prince de Ligne dit d'elle dans ses lettres : <Elle avait cet esprit enchanteur qui fournit de quoi plaire à chacun. Vous auriez juré qu'elle n'avait pensé qu'à vous toute sa vie>. Le catalogue de sa bibliothèque a été publié en 1792 et contient 721 numéros. On y rencontre quelques jolis livres. La plupart sont reliés en veau fauve ; quelques-uns sont recouverts de maroquin". (Ernest Quentin-Bauchart, Les femmes bibliophiles de France) "La Maréchale de Mirepoix qui, dès le principe de sa faveur (celle de Mme de Pompadour), s'était glissé dans son intimité, obtint d'elle, à la mort de son mari, vingt mille livres de pension, la charge de capitaine des gardes pour M. de Beauvau, son père, et le gouvernement de Brouage pour M. de Lévis-Lérans, héritier de M. de Mirepoix. Il est vrai qu'on répétait partout que Madame de Pompadour récompensait en elle une sorte de domestique ; on l'accusait d'avoir reçu, dans ses belles petites mains, les noyaux des cerises que la Marquise mangeait quelques fois dans sa voiture ; enfin on prétendait qu'oublieuse de ce qu'elle se devait à elle-même et à son nom, elle se plaçait sur la banquette du devant du carrosse, alors que la favorite était seule assise au fond ; mais c'étaient là des calomnies, et les mauvaises langues envenimaient des faits fort simples en eux-mêmes, dont on peut lire les détails dans les Mémoires de Madame de Hausset". (E. Campardon, Madame de Pompadour et la Cour de Louis XV, 1867, Paris, H. Plon, p. 70)